@article{Pajor_2017, title={Znaczenie chrztu Duchem Świętym i ogniem}, volume={14}, url={https://czasopisma.kul.pl/index.php/ba/article/view/2619}, abstractNote={L’article comprend essentiellement trois parties: la première présente l’historique de la question depuis le temps des Pères de l’Eglise jusqu’à 1’heure actuelle, avec un accent partieulier sur l’époque récente. L’attention y est concentrée surtout sur les interprétations dont les principales sont: 10 celle de l’explication réciproque, 20 celle de l’opposition réciproque, 30 thèse naturaliste et de l’interpolation, enfin, 40 l’interpolation. L’auteur expose les principaux défauts et lacunes de ces interprétations et attire l’attention sur d’autres textes qu’il faut encore mettre à profit pour être à même de comprendre l’idée du baptême par le Saint Esprit et par le feu. La seconde partie embrasse les idées essentielles découlant de l’analyse des textes de base et d’autres textes liés à ce problème. L’on peut affirmer que l’expression „baptême par l’Esprit Saint et par le feu” a un sens métaphorique. Cette métaphore a deux aspects: celui du labeur, causant les souffrances de l’homme et même sa mort, et celui de la bienveillance et de la générosité de Dieu à l’égard de l’homme. Cette dualité d’aspect apparait dans les textes de l’A. T., dans ceux de Qumrân et dans les écrits apocalyptiques perses, grecs et latins, enfin, dans le N. T. lui-même. Dans ce dernier, 1’aspect peine est exprimé par le baptême par 1’Esprit Saint et le feu, dont il est question dans Mt. 3, 11 et Lc. 3, 16; il ressort aussi de 1’emploi du terme baptême en connexion avec les images du feu et du calice, comme symboles de la souffrance (Mc. 9, 49; 10, 38-39; Lc. 12, 49-50). L’aspect bienveillance divine apparait dans 1’idée du baptême par le Saint Esprit et le feu dont parle Mc. 1, 8; Jean 1, 33; Actes 1, 5; 11, 16. La troisième partie étudie l’évolution de l’idée du baptême par l’Esprit Saint et le feu sous le rapport théologique et sous le rapport littéraire. Au début, c’est 1’action du Messie juge et ôtant tout ce qui est mai qui occupe le premier plan. C’est ainsi que la présente Jean Baptiste dans son enseignement, comme le rapportent Mt. 3, 11 et Lc. 3, 16. Avec le temps, cependant, cette interprétation des paroles du Baptiste recule de plus en plus au second plan à mesure que d’autres caractéristiques de 1’image du Messie reçoivent du relief. Cette nouvelle interprétation est en premier lieu l’oeuvre du Christ: c’est Lui en effet qui, dans un endroit, applique les paroles de Jean à ses propres souffrances et è sa mort et, ailleurs à l’effusion du Saint Esprit au jour de la Pentecôte. Mc. 10, 38 et Lc. 12, 50 sont sans référence directe à Jean Baptiste tandis que Actes 1, 5 et 11, 16 le mentionnent expressément. Enfin, à coup sûr inspirée par l’enseignement du Christ, nous trouvons mise dans la bouche du Précurseur une opposition du baptême avec de 1’eau au baptême chrétien (Mc. 1, 8; Jean 1, 33).}, number={1}, journal={The Biblical Annals}, author={Pajor, Piotr}, year={2017}, month={Jul.}, pages={49–64} }